Efficacité d'un programme basé sur le modèle actantiel de Greimas pour développer les compétences de la rédaction d'un Conte chez les étudiants de section du français à la faculté de Pédagogie - université de la cité Sadate

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المستخلص

Écrire un texte est une activité exigeante, ce qui est normal, puisque c’est une activité qui repose sur plusieurs apprentissages et qui est bien différente de la production orale. Ce qui explique, en partie, pourquoi apprendre la langue écrite peut parfois sembler aussi éprouvant que d’apprendre à parler une langue étrangère!
Selon le dire de Banica (2008), le français est une langue vivante ; on ne l'enseignera donc pas comme une langue morte. Enseigner le français consiste à apprendre aux étudiants à communiquer en français, soit par l'oral, soit par l'écrit (Banica, C., 2008).
Par conséquence, l'objectif de l'enseignement du français langue étrangère est de développer chez l'apprenant des compétences à partir desquelles il sera capable d’une part, de lire, d'écrire et même de produire d'une façon correcte des textes de différents types (explicatif, argumentatif, narratif...), d’autre part d'acquérir une compétence communicative en français qui pourra lui servir au sein de la classe ou dans des situations hors du contexte scolaire.
Il faut signaler qu'apprendre une langue étrangère, c’est d’abord revenir à la définition de base d’une langue vivante. La langue sert à communiquer, elle permet à des personnes d’échanger des informations, de réagir, d’interagir et d’exprimer des désirs, des sentiments et des opinions. La maîtrise des langues vivantes est aujourd’hui une nécessité.
Donc, maîtriser notamment les langues vivantes étrangères est le gage d’une ouverture de tous les étudiants sur le monde, et un facteur décisif d'insertion professionnel.
Les étudiants doivent atteindre un niveau qui se décline en trois axes : comprendre (écouter, lire), parler (prendre part à une conversation, s’exprimer oralement en continu), écrire.
En fait, la narratologie est une sémiotique ayant pour but l’objet d’étude scientifique des structures des textes narratifs.
Jean-Michel Adam distingue cinq types de séquences prototypiques : narrative, descriptive, argumentative, explicative et diagonale.
Dans cette recherche, on s'intéresse de la séquence narrative (Le conte) qui compte, six macro propositions : la situation initiale, le nœud de l’action, l’action, la résolution de l’action, la situation finale et enfin la morale.
SelonGoodwin (2015), dans un processus narratif, un conte définit « ce dont on parle ». Un conte est un ensemble d'événements, une évolution concernant une personne ou une chose. Elle se situe dans un cadre spatio-temporel limité, et implique un ensemble fini de personnages ou entités (Goodwin, H., 2015).
 
Par exemple, l'histoire du Petit Chaperon Rouge nous raconte comment un loup tente de dévorer le petit chaperon venu en forêt apporter une galette, un pot de beurre et de la confiture à sa grand-mère. Cette histoire se déroule dans une forêt, et implique forcément le loup, le chaperon et sa grand-mère.
 
En fait, Adam, J.-M., (1996) aborde le conte comme une structure narrative  séquentielle qui comporte un certain nombre de séquences prototypiques ou non prototypiques de type homogène ou hétérogène. Un conte est dit homogène quand il ne comporte qu’une séquence ou bien deux du même type; un conte hétérogène comporte plusieurs structures de différents types.
Jean-Michel Adam a réalisé ses travaux grâce à l’étude de plusieurs auteurs, notamment Vladimir Propp, A.-J. Greimas et Claude Brémond. Nous allons présenter seulement le modèle actantiel d'A.-J. Greimas.

 

 

 

Université de la cité de Sadate                                                                      Faculté de Pédagogie                                                                               Département de Curricula et de Méthodologie

 

Efficacité d'un programme basé sur  le modèle actantiel de Greimas  pour développer les compétences de la rédaction d'un Conte chez les étudiants de section du français à la faculté de Pédagogie - université de la cité Sadate

Recherche présentée en application des exigences de l'obtention du grade de Doctorat en philosophie de l'Education, section de curricula et des méthodologies de FLE.

 

Préparée par

Nehal Diab El-Desouky Khalaf

Enseignante de la langue française

Faculté de Pédagogie – Université  de la cité Sadate

 

Sous la direction de

Prof. Dr./ Adel Tawfik Ibrahim

Professeur des Curricula et didactique du FLE                           Et Doyen de la faculté de pédagogie                                   Université d'ElSadat

 

2020

 

 

 

Introduction

Écrire un texte est une activité exigeante, ce qui est normal, puisque c’est une activité qui repose sur plusieurs apprentissages et qui est bien différente de la production orale. Ce qui explique, en partie, pourquoi apprendre la langue écrite peut parfois sembler aussi éprouvant que d’apprendre à parler une langue étrangère!

Selon le dire de Banica (2008), le français est une langue vivante ; on ne l'enseignera donc pas comme une langue morte. Enseigner le français consiste à apprendre aux étudiants à communiquer en français, soit par l'oral, soit par l'écrit (Banica, C., 2008).

Par conséquence, l'objectif de l'enseignement du français langue étrangère est de développer chez l'apprenant des compétences à partir desquelles il sera capable d’une part, de lire, d'écrire et même de produire d'une façon correcte des textes de différents types (explicatif, argumentatif, narratif...), d’autre part d'acquérir une compétence communicative en français qui pourra lui servir au sein de la classe ou dans des situations hors du contexte scolaire.

Il faut signaler qu'apprendre une langue étrangère, c’est d’abord revenir à la définition de base d’une langue vivante. La langue sert à communiquer, elle permet à des personnes d’échanger des informations, de réagir, d’interagir et d’exprimer des désirs, des sentiments et des opinions. La maîtrise des langues vivantes est aujourd’hui une nécessité.

Donc, maîtriser notamment les langues vivantes étrangères est le gage d’une ouverture de tous les étudiants sur le monde, et un facteur décisif d'insertion professionnel.

Les étudiants doivent atteindre un niveau qui se décline en trois axes : comprendre (écouter, lire), parler (prendre part à une conversation, s’exprimer oralement en continu), écrire.

En fait, la narratologie est une sémiotique ayant pour but l’objet d’étude scientifique des structures des textes narratifs.

Jean-Michel Adam distingue cinq types de séquences prototypiques : narrative, descriptive, argumentative, explicative et diagonale.

Dans cette recherche, on s'intéresse de la séquence narrative (Le conte) qui compte, six macro propositions : la situation initiale, le nœud de l’action, l’action, la résolution de l’action, la situation finale et enfin la morale.

SelonGoodwin (2015), dans un processus narratif, un conte définit « ce dont on parle ». Un conte est un ensemble d'événements, une évolution concernant une personne ou une chose. Elle se situe dans un cadre spatio-temporel limité, et implique un ensemble fini de personnages ou entités (Goodwin, H., 2015).

 

Par exemple, l'histoire du Petit Chaperon Rouge nous raconte comment un loup tente de dévorer le petit chaperon venu en forêt apporter une galette, un pot de beurre et de la confiture à sa grand-mère. Cette histoire se déroule dans une forêt, et implique forcément le loup, le chaperon et sa grand-mère.

 

En fait, Adam, J.-M., (1996) aborde le conte comme une structure narrative  séquentielle qui comporte un certain nombre de séquences prototypiques ou non prototypiques de type homogène ou hétérogène. Un conte est dit homogène quand il ne comporte qu’une séquence ou bien deux du même type; un conte hétérogène comporte plusieurs structures de différents types.

Jean-Michel Adam a réalisé ses travaux grâce à l’étude de plusieurs auteurs, notamment Vladimir Propp, A.-J. Greimas et Claude Brémond. Nous allons présenter seulement le modèle actantiel d'A.-J. Greimas.

Le modèle actantiel de Greimas:

Dans les années soixante, Greimas (1966: 174-185 et 192-212) a proposé le modèle actantiel, inspiré des théories de Propp (1970). Il regroupe les trente et une fonctions définies par Propp en sphère d’actions autour des personnages qui les effectuent.

Ce modèle est fondé sur un principe d’analyse de toute action réelle ou thématisée. Ainsi une action est analysée en six composantes qu’il nomme actants. Les éléments d’une action sont décrits dans l’une des classes actantielles.

Hébert (2005) montre que dans le modèle actantiel, une action se laisse analyser en six composantes, nommées actants. L’analyse actantielle consiste à classer les éléments de l’action à décrire dans l’une ou l’autre de ces classes actantielles (Hébert, L., 2005).

A savoir que les actants sont les « personnages » considérés du point de vue de leurs rôles narratifs (leurs fonctions) et des relations qu'ils entretiennent entre eux.

Selon Desmesdt (2000), les rôles des actants peuvent être réduit au nombre de six et les relations se nouent selon trois axes:

a)     L'axe de désir : Tout récit rapporte la quête d'un sujet qui cherche à obtenir un objet.

b)    L'axe de  communication: L'objet se situe également sur l'axe de la communication, il est communiqué par le destinateur au destinataire.

c)     L'axe de  pouvoir : L’adjuvant aide le sujet à atteindre son objet, tandis que l'opposant fait obstacle à cette quête. (Desmesdt, N. 2000, pp. 37-38: 24)

 

Dans les contes, chacun des personnages a un rôle, une fonction. Les relations qu’ils entretiennent s’inscrivent dans un modèle dit actantiel. Ce modèle permet d’identifier les forces agissantes (appelées aussi actants) qui s’exercent sur un personnage sujet.

Dans le langage courant, le mot conte se définit ainsi : « tout récit constitué de faits et d’aventures imaginaires, destiné à distraire les enfants. » (Robert, 2015).

Contrairement à l’histoire qui se fonde généralement sur une réalité, le conte relève de l’imaginaire et de la fiction. Popet & Roques (2004) définissent le conte comme : « un récit en prose d’événements fictifs transmis oralement. Il est avant tout une production verbale liée à l’acte de conter, ce qui en fait une œuvre mouvante ».

 

Malgré son caractère labile, le conte a tout de même des éléments stables qui le définissent comme : « une structure narrative, des motifs et des enchaînements d’épisodes spécifiques. » (Popet & Roques, 2004).

En fait, les contes ont d’abord été classés en catégories, puis à l’intérieur de ces catégories, les contes ont fait l’objet d’une typologie.

Selon (Clémence Fruton-Letard, 2016), les contes sont classés en huit catégories:

  1. les contes d’animaux,
  2. les contes merveilleux (qui retracent des itinéraires de héros franchissant des épreuves initiatrices marquant les moments de passage de l’enfance à la jeunesse jusqu’à l’âge adulte),
  3. les contes religieux (relevant du surnaturel, ils se réfèrent à l’imaginaire chrétien),
  4. les contes nouvelles (textes entre le conte et le roman, où les personnages se prennent en main: contes de l’intelligence, du courage et de l’astuce),
  5. les contes de l’ogre ou du Diable dupé (le héros se joue de la méchanceté et de la bêtise),
  6. les contes facétieux et anecdotes (ayant pour personnages des anti-héros),
  7. les contes formulaires (contes randonnées: fixité totale ou partielle de leur forme), et
  8. les contes non classés ou inclassables.

Ainsi ces catégories ont été principalement construites en fonction des sujets traités et du but du conte. A.-J. Greimas a dégagé six sphères d’actions : le destinateur, le destinataire, l’adjuvant, l’opposant, le sujet et l’objet. Ces six actants forment le schéma actantiel.

Dans un schéma actantiel, on distingue six ensembles de forces ; chacun de ces ensembles comporte zéro, un ou plusieurs éléments. Ces éléments sont souvent des personnages, mais peuvent aussi être des idées (un idéal pousse quelqu'un à agir, par ex.) ou des sentiments (la peur peut empêcher quelqu'un d'agir), etc.

Le Sujet, c'est un personnage qui doit accomplir une «mission». Celle-ci consiste à parvenir à l'élimination d'un problème, d'une difficulté, d'un manque (récupérer un objet, accomplir une action particulière).

L’Objet, c'est ce que cherche à obtenir précisément le sujet. Cela peut être un réel objet (objet magique, par exemple), mais ce peut être aussi moins concret (le pouvoir, par exemple)

Le destinateur, c’est ce qui pousse le sujet à agir ; il apparaît donc plutôt au début de la mission. Ce peut être un personnage (dans ce cas, par exemple, il envoie le sujet en mission), mais ce peut être aussi une chose, un sentiment, une idée (le désir d'être reconnu), etc.

Le destinataire, c'est celui, celle, ceux en faveur de qui la mission doit être accomplie; il est donc mis en valeur plutôt à la fin de la mission. L'objet recherché par le sujet peut par exemple être offert par le sujet au(x) destinataire(s) ; mais le(s) destinataire(s) peu(ven)t aussi en profiter comme d'un bien commun (ex. la famille du sujet). Le destinataire peut être le sujet lui-même, mais nouvellement enrichi par la possession de cet objet.

Les opposants, c'est tout ce qui entrave la progression du sujet dans l'accomplissement de sa mission. Ils peuvent prendre la forme de personnages hostiles, mais aussi de n'importe quel obstacle entravant le sujet, alors qu'il cherche à accomplir sa mission ; celui-ci s'efforce de surmonter ces obstacles.

Les auxiliaires (ou les adjuvants), c'est tout ce qui vient aider le sujet à accomplir sa mission. Ils peuvent prendre la forme de personnages amicaux ou simplement favorables (volontairement ou non), mais aussi de n'importe quel élément favorisant l'action du sujet, alors qu'il cherche à accomplir sa mission ; celui-ci bénéficie de l'aide apportée par ces personnages ou ces éléments.

A savoir que les actants sont les « personnages » considérés du point de vue de leurs rôles narratifs (leurs fonctions) et des relations qu'ils entretiennent entre eux. Les rôles peuvent être réduit au nombre de six et les relations se nouent selon trois axes:

 

Les six actants et trois axes

Selon (Louis Hébert, 2005), les six actants du modèle actantiel de Greimas sont regroupés en trois oppositions formant chacune un axe de la description:

  • Axe du vouloir (désir): (1) sujet /(2) objet. Le sujet est ce qui est orienté vers un objet. La relation établie entre le sujet et l’objet s’appelle jonction. Selon que l’objet est conjoint au sujet (par exemple, le prince veut la princesse) ou lui est disjoint (par exemple, un meurtrier réussit à se débarrasser du corps de sa victime), on parlera, respectivement, de conjonction et de disjonction.
  • Axe du pouvoir: (3) adjuvant / (4) opposant. L'adjuvant aide à la réalisation de la jonction souhaitée entre le sujet et l’objet, l'opposant y nuit (par exemple, l'épée, le cheval, le courage, le sage aident le prince; la sorcière, le dragon, le château lointain, la peur lui nuisent).
  • Axe de la transmission (axe du savoir, selon Greimas): (5) destinateur / (6) destinataire. Le destinateur est ce qui demande que la jonction entre le sujet et l’objet soit établie (par exemple, le roi demande au prince de sauver la princesse). Le destinataire est ce pour qui la quête est réalisée. En simplifiant, interprétons le destinataire (ou destinataire-bénéficiaire) comme ce qui bénéficiera de la réalisation de la jonction entre le sujet et l’objet (par exemple, le roi, le royaume, la princesse, le prince, etc.). Les éléments destinateurs se retrouvent souvent aussi destinataires.
  • On peut représenter les six rôles et leurs relations dans la figure suivante, qui constitue le ''Schéma  actantiel".

Figure no 1: Les trois axes du modèle actantiel

Les contes ont de nombreux atouts: pédagogiques, psychologiques, sociaux, culturels. Les structures narratives simples des contes sont également un atout : il est facile de mettre en avant les diverses étapes d’un conte. Les contes classiques sont d’autant plus intéressants qu’il est facile de représenter le chemin du héros. Ces représentations permettent le travail sur les personnages, les objets, les lieux, le déroulé du conte mais aussi sur les éléments spatiaux et temporels du récit.

  1. Problématique de la recherche

Dans le cadre d’une recherche de doctorat, on a mené cette recherche dans le but de mettre en lumière les difficultés rencontrées par les élèves de la troisième année, section de français à la faculté de Pédagogie de la cité Sadate lors de la rédaction d'un conte cohérent et ponctué. Cette recherche exige la réponse à la question principale suivante :

Quel est l'efficacité d'un programme basé sur  le modèle actantiel de Greimas  pour développer les compétences de la rédaction d'un Conte chez les étudiants de section du français à la faculté de Pédagogie,  université de la cité Sadate?

D'autres questions sous-jacentes découlent de la question principale :

  1. Quelles sont les compétences nécessaires pour la rédaction d'un conte chez les étudiants de section du français à la faculté de Pédagogie,  université de la cité Sadate?
  2.  Quel est l'efficacité des trois axes du modèle actantiel de Greimas  sur le développement des compétences de la rédaction d'un Conte?
  3. Quel est le niveau des étudiants de section du français à la faculté de Pédagogie, université de la cité Sadate dans les compétences de la rédaction d'un conte?
  4. Quel est le scénario proposé du programme basé sur le modèle actantiel de Greimas  pour développer les compétences de la rédaction d'un Conte chez les étudiants de section du français?

 

  1. Importance de la recherche

Cette recherche essaie de :

  1. Suivre les tendances modernes pour le développement des compétences linguistiques de la rédaction d'un conte pour les enseignants et les étudiants.
  2. Ouvrir la porte devant d’autres recherches semblables pour développer d’autres compétences langagières et professionnelles concernant la rédaction d'un conte.
  3. Fournir un modèle pour la rédaction d'un conte par des phases et des étapes à suivre avec un guide pédagogique pour faciliter la compréhension et l'application du programme.
  4. Apprendre à travailler leur conte et à améliorer leur récit à chaque étape de sa création afin de produire un conte cohérent et original qu’ils auront plaisir à présenter aux autres.

 

  1. Objectifs de la recherche

Cette recherche a pour but de :

  1. Déterminer les compétences nécessaires pour la rédaction d'un conte selon le modèle actanciel de Greimas.
  2. Préparer une liste des compétences nécessaires pour la rédaction d'un conte aux étudiants de section de français.
  3. Développer les compétences nécessaires pour la rédaction d'un conte aux étudiants de section de français.
    1. Hypothèses de la recherche
    2. Il y a de différences statistiquement significatives au niveau de (0,05) entre les moyennes des notes des étudiants de deux groupes (expérimental et contrôle) au pré /post-test en ce qui concerne la rédaction d'un conte dans le premier axe concernant le désir, en faveur du groupe expérimental.
    3. Il y a de différences statistiquement significatives au niveau de (0,05) entre les moyennes des notes des étudiants de deux groupes (expérimental et contrôle) au pré /post-test en ce qui concerne la rédaction d'un conte dans le deuxième axe concernant la communication, en faveur du groupe expérimental.
    4.  Il y a de différences statistiquement significatives au niveau de (0,05) entre les moyennes des notes des étudiants de deux groupes (expérimental et contrôle) au pré /post-test en ce qui concerne la rédaction d'un conte dans le troisième axe concernant le conflit, en faveur du groupe expérimental.

 

5. Limites de la recherche

La recherche actuelle se limite à :

  1. Les compétences de la rédaction d'un conte à la lueur  du modèle actantiel de Greimas.
  2. Un échantillon des étudiants de la troisième année de section du français à la faculté de Pédagogie, université de la cité Sadate.
  3. Les trois axes du modèle actantiel de Greimas de la structure narrative.
  4. L'application du modèle actantiel de Greimas de la prochaine année scolaire au deuxième semestre.

 

6. Outils de la recherche 

  1. Un pré/post-test de la rédaction d'un conte afin d’évaluer le niveau du progrès des étudiants dans la rédaction d'un conte.
  2. Grille des compétences de la rédaction d'un conte.
  3. Grille de relecture de l'orthographe des contes.
  4. Grille d'auto-évaluation.
  5. Scenario pédagogie de l'expérience.
  6. Fiche du travail critèriée de la rédaction d'un conte.

 

  1. Méthodologie de la recherche

Cette recherche adopte ….

  1. La méthode descriptive, la chercheuse a emploie cette méthode pour décrire les études antérieurs concernant les variables de la recherche.  
  2. La méthode quasi-expérimentale dans l’application du pré/post-test afin de vérifier l’efficacité de l’utilisation du modèle actantiel sur le développement de la rédaction d'un conte chez les étudiants de section du français à la faculté de pédagogie.

Figure No 2 : La méthode quasi-expérimentale

Application du Pré-test

Application du Post-test

 

L’expérimentation

par

l’utilisation des modèles de révision

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La méthode quasi-expérimentale

 

 

 

 

 

 

 

  1. Procédures de la recherche

La recherche  se déroule comme suit :

  1. Réviser les études antérieures (arabes & étrangères) touchant les variables de la recherche « la structure narrative et les compétences de la rédaction d'un conte».
  2. Déterminer les compétences nécessaires et convenables de la nature de la recherche et de ses objectifs.
  3. Préparer un programme expérimental basé sur les étapes et les objectifs du modèle actantiel de Greimas.
  4. Élaborer le pré-test pour évaluer la performance des étudiants de la recherche dans la rédaction d'un conte avant l'expérimentation et pour l'élaboration du programme la chercheuse a ...
  • Ø Réviser les tests concernant le domaine de la structure narrative.
  • Ø Proposer un groupe de questions avec leurs consignes.
  • Ø Calculer la fiabilité et la validité du test.
  • Ø Choisir un échantillon aléatoire simple parmi les étudiants de la troisième année, section de français a la faculté de Pédagogie de la cite Sadate.
  1. Appliquer le pré-test sur l’échantillon.
  2. Faire l’expérimentation : enseigner au groupe expérimental à la lueur du modèle actantiel de Greimas et au groupe témoin  par la méthode traditionnelle.
  3. Appliquer le post –test sur les deux  groupes.
  4. Vérifier les hypothèses.
  5. Faire l’analyse statistique des notes des étudiants.
  6. Analyser et interpréter les résultats.
  7. Présenter les recommandations et proposer des suggestions de la recherche.

 

  1. Terminologie de la recherche

Voici la définition opérationnelle de la terminologie de la recherche. 

1. Le modèle actantiel:

Selon (Saïd Penkrad, 2003) le modèle actantiel est un groupe de procédures faites par Greimas afin de les appliquer au niveau du texte comme des structures significatives, afin de déterminer ce modèle qui est basé sur les diodes qui se compose de trois axes suivants:

-         L'axe du désir: état et sujet.

-         L'axe de la communication: destinataire et destinateur.

-         L'axe de conflit: adjuvants et opposants.

Définition opérationnel:

 La chercheuse a défini le modèle actantiel comme le dispositif permettant d’analyser toute action réelle ou thématisée déterminée  en six composantes qui sont nommées des actants. Ceux-ci sont groupés en trois axes (désir – communication – conflit).

 

 

 

 

2. Le conte:

Selon (Zaid et El Saoudy, 2006), le conte est un récit court, avec des personnages imaginaires, dans un univers imaginaire. Il finit bien. Le conte recourt souvent au merveilleux.

 

-         Définition opérationnel:

Le conte est un texte narratif (en plusieurs étapes) évoquant un monde merveilleux peuplé de créatures imaginaires et qui se déroule à une époque indéterminée. Un héros y subit des épreuves et, grâce à l’aide qu’il reçoit, triomphe d’un opposant. Les adjuvants y sont souvent récompensés et les méchants, punis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Références

  1. ADAM, J.M.,  (1994). Le texte narratif. Edition Nathan.
  2. BANICA, C., (2008). Le français est une langue vivante. [en ligne] : https://www.scribd.com/document/264806356/Le-francais-est-une-langue-vivante-docx
  3. Harness Goodwin, (2015) « L'enchâssement des récits dans des processus sociaux plus larges », Cahiers de praxématique [En ligne], https://journals.openedition.org/praxematique/3459
  4. GREIMAS, A.J., (1966). Sémiotique Structurale, Paris, Larousse.
  5. HÉBERT, L., (2006). Le schéma narratif canonique, dans Louis Hébert (dir.), Signo [en ligne], Rimouski (Québec), [en ligne] Disponible sur : http://www.signosemio.com/greimas/schema-narratif-canonique.asp.
  6. ZAID ET EL SAOUDY, 2006
  7. SAÏDI, D., (2014). Développement de la compétence narrative en Arabe tunisien: Rapport entre formes linguistiques et fonctions discursives. Université Lyon 2, Ecole doctorale Lettres, Langues, Linguistique et Arts,  Département Sciences du Langage.
  8. DESMEDT, N., (2007). Sémiotique du récit, Paris.
  9. HENAULT, A., (2002). Questions de sémiotique, Presses Universitaires de France « Puf », Paris.
  10. HELBO, A.,  (1984). Sémiologie des messages sociaux, Paris.
  11. Dictionnaire Robert (2015) [en ligne]: http://www.francesistica.unimi.it/urlo/urlo_download.php?fid=316
  12. Popet, A., & Roques, E. (2004). Le conte au service de l'apprentissage de la langue.Paris: Retz.
  13. Clémence Fruton- Letard (2016) La structure du récit en maternelle [en lige] : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01382900
  14. Propp, V. (1965). Morphologie du conte.Paris: Seuil
  15. Hébert, L. (2005). Le schéma narratif canonique